18 septembre

entre-ouegoa-et-colnett-2 Après la côte Ouest et le Nord, nous voici parvenus au cœur des clichés tropicaux : végétation abondante et colorée, cascades immenses à l’eau cristalline, lagon turquoise… Pour nous, les paysages découverts ici sont sans doute, avec ceux du Sud, les plus beaux de la Grande Terre.

La corniche calédonienne tout d’abord, partie la plus au nord de la côte, offre de longues plages de sable blanc bordées de cocotiers, de cascades, dont celles de Colnett où nous avons adoré nous baigner, et des montagnes vertes. C’est dans cette corniche que nous avons passé le dernier bac de Nouvelle Calédonie. Après cela, nous avons passé un après-midi génial avec des enfants de la tribu Ouaïème, rencontrés sur une lagune de sable blanc. En vacances, Loana, sa sœur Allison et leurs cousins Nora, Michel, Morine et Marwan passent la majeure partie de leurs journées dans l’eau. Avec eux, nous nous sommes exercés aux ricochets et à la planche. De supers moments.

A Hienghène et ses environs, nous découvrons des roches noires magnifiques dont la célèbre « poule couveuse », le « Sphinx » ou encore le rocher du billet de 500 francs.

C’est là aussi que nous partons visiter deux tribus de montagne dont celle de Tiendanite, tribu de Jean-Marie Tjibaou. Félix, de la tribu, nous en apprend un peu plus sur cet ancien leader politique qui a œuvré pour la reconnaissance du peuple kanak en Nouvelle Calédonie auprès des autorités françaises. Assassiné par l’un des siens en 1989 à cause de ses idées jugées pas assez extrémistes, « Jean-Marie », comme l’appelle Félix avec émotion et affection, reste la personnalité kanak la plus importante et la plus connue dans le monde aujourd’hui.

A Hienghène, nous assistons aussi au festival des Arts Mélanésiens et découvrons des danses des îles de Lifou, Fidgi et Vanuatu, ainsi que des chants des îles Salomon. Accompagnés d’un sauté de cerf qui nous change de nos sempiternelles boîtes de thon, ces spectacles traditionnels sont un régal !

La côté Est offre aussi des paysages miniers impressionnants, notamment par leur couleur rouge si caractéristique. La richesse première de la Nouvelle Calédonie est en effet le nickel.

Plus loin, vers Canala, nous trouvons une région d’indépendantistes. Les abribus à l’effigie des leaders en témoignent. C’est dans cette région que nous empruntons la « route à horaires », accessible qu’à certains moments de la journée étant donnée son étroitesse, où nous passons sans encombre malgré le caractère sensible que l’on semble lui attribuer.

Enfin, c’est sur la côté Est, dans le camping du billet de 500 de Hienghène, que nous avons rencontré les deux acolytes suisses qui ont partagé le reste de notre aventure calédonienne : Noémie et Julien. Deux personnes géniales que nous sommes plus que contents d’avoir rencontrées.

Une côte qui vous l’aurez donc compris nous a beaucoup plu. Mais le Grand Sud nous attend déjà !