23 janvier

Dernière édition des morceaux choisis avec l’Argentine.  Quelques notes historiques et un soupçon de croyance pour une cuisine bien savoureuse !

p1170149 p1180652 Le Gauchito Gil est un saint « non officiel » très connu en Argentine. Antonio Mamerto Gil Núñez, de son vrai nom, était un gaucho au XIXème siècle. Il existe plusieurs version de la légende le concernant mais toutes s’accordent sur un point : la prière en son nom fait des miracles. Très populaire aujourd’hui, on retrouve de nombreux petits sanctuaires à son intention le long des routes. Ils sont reconnaissables aux pièces de tissus rouges et aux offrandes spécifiques (elles doivent aussi être de couleur rouge).
buenos_aires_-_manifestacion_contra_el_corralito_-_20020206-25 Une spécialité argentine moins connue est le concert de casseroles en guise de protestation, les cacerolazo. En 2001 et 2002, de grandes manifestations ont eu lieu et ont eu des impacts significatifs sur les décisions du gouvernement d’alors. Nous avons pu « tester » ce concert grandeur nature lors d’une coupure d’électricité du quartier où nous logions.
les-veterans-de-la-guerre-des-malouines La guerre des Malouines (ou îles Falkland) est un épisode douloureux de l’histoire du pays. Alors que ces îles devraient appartenir à l’Argentine, les négociations avec le Royaume-Uni échouent régulièrement. C’est donc un sujet sensible et de multiples panneaux, banderoles, graffitis en sont la partie visible. Lors de notre passage à Buenos Aires, des vétérans de cette guerre s’étaient « installés » sur la place devant le palais présidentiel afin de ne pas se faire oublier.
p1180002 Enfin, autre moment difficile de l’histoire argentine : la conquête du désert initiée par le Général Roca (futur Président) entre 1879 et 1881 qui visait à obtenir la domination des territoires du sud (Patagonie, sud de la Pampa), jusque là occupés par les Indiens mapuche. Il en a résulté une guerre sanglante souvent qualifiée de génocide aujourd’hui. Pour chaque Indien tué, le gouvernement offrait prime… Cela explique certainement pourquoi la statue du Général-Président est continuellement barbouillée d’inscriptions peintes en rouge (« Assassin », etc.).