25 septembre

anse-de-kanumera-1 Depuis dix jours, nous n’arrêtons pas de nous émerveiller à chaque virage, à chaque rencontre. La Nouvelle Calédonie nous a tous les deux ensorcelés, c’est certain. Sur l’île des Pins, ces sensations sont encore décuplées. Nous terminons notre séjour en beauté.

A peine nos tentes plantées sur l’île, le club des quatre que nous formons avec Noémie et Julien se dirige vers la plage la plus proche, l’Anse de Kanuméra. Et déjà le charme opère : l’eau est d’un bleu turquoise parfait, le paysage somptueux. Nous sortons masques et tubas et plongeons. Les petits habitants sous-marins de l’anse nous offrent un spectacle magnifique : de toutes les couleurs et de toutes les formes, les poissons nagent paisiblement autour de nous. Bouches bées, nous les observons longuement, comme quatre gamins découvrant la mer pour la première fois. Quel bonheur !

Le lendemain, nous partons à vélo faire le tour de l’île. Nous découvrons une partie de son histoire à travers les ruines du bagne où ont été exilés des communards en 1871. Plus loin, nous entrons dans la grotte de la reine Hortense et montons ensuite au Nord, vers la baie de Gadji et la baie des crabes. Nous y rencontrons Marie-Paule qui nous fait passer un super moment de partage : elle nous explique comment est cultivée la vanille, nous montre des plantes, des coquillages, nous fait goûter sa farce à escargots ou encore la canne à sucre. Nous repartons avec une papaye, des citrons, des feuilles de citronnier pour la tisane, de la canne à sucre et de supers souvenirs. En redescendant vers le camping, Aurélien et moi grimpons sur le pic Nga, plus haut sommet de l’île (262m), où nous avons le plaisir d’une vue à 320° sur toute l’île. Nous y restons jusqu’au coucher du soleil puis rejoignons nos deux loustiques pour une nouvelle jolie soirée ensemble.

Sur l’île des Pins nous naviguons aussi en pirogue sur la baie d’Upi, époustouflante. Notre conducteur, Daniel, neveu de Marie-Paule, nous permet de nous jeter à l’eau pour notre plus grand bonheur. La balade nous mène jusqu’à la baie d’Oro où nous posons bagage au camping d’Emile. Egalement de la famille, Emile est le cousin de Marie-Paule. C’est un homme de 43 ans qui vit seul au bord de la plage. Avec lui, le courant passe tout de suite et nous partageons de supers moments comme la confection du gâteau d’anniversaire de Noémie. Emile m’invite même à revenir en janvier pour monter un restaurant au camping. Cette complicité si vite créée est très touchante. C’est un personnage qui occupera une place toute particulière dans mes souvenirs de l’île.

A la baie d’Oro, nous plongeons dans la piscine naturelle où des poissons de toutes sortes nous attendent à nouveau. Nous sommes toutes les quatre si heureux d’être là.

Le départ est difficile, tout comme la fin du séjour, même si d’autres aventures nous attendent. Ce petit coin de paradis pacifique, où les rencontres ont été aussi belles que les paysages, aura été le nôtre pendant deux semaines, et nous ne sommes pas prêts de l’oublier !