4 novembre

hanga-roa-1 Les Ahus, les Moais, l’Homme oiseau… Tant de témoignages du passé qui font de l’île de Pâques une île à part, mystérieuse et fascinante. Mais les sites archéologiques de l’île sont loin de n’être que sa seule richesse. Voici un petit méli-mélo de tous les éléments qui nous ont fait regretter de quitter ce petit confetti paradisiaque du Pacifique.

Les paysages de l’île tout d’abord sont magiques : de grands espaces à perte de vue, avec comme seuls compagnons des chevaux se baladant librement au milieu des vestiges, des grottes secrètes, l’impression d’être seuls au monde… L’océan et ses vagues venant terminer leur course contre les hautes falaises sont tout aussi saisissantes. Et que dire des plages, des eaux bleues et limpides ou encore des volcans. Un endroit unique.

Les diverses rencontres que nous avons faîtes participent aussi au charme de l’île. Après un mois passés presque seuls dans notre van néo-zélandais, l’île de Pâques a été l’occasion de rattraper le temps perdu en faisant de nombreuses rencontres tant autochtones qu’avec des voyageurs comme nous : Yuji, un japonais en tour du monde, a été notre premier coéquipier de randonnée sur le site d’Orongo. Il a partagé son sandwich et son eau avec les deux têtes de linotte étant parties les mains dans les poches. Kate et Dylan, deux gallois, nous ont accompagnés lors de notre tour de l’île en 4×4. Une super ballade. A noter : Dylan est la première personne depuis notre départ à connaître Clermont-Ferrand ! Merci l’équipe de Rugby 🙂 Les Rapa Nui (habitants de l’Île de Pâques) également ont égayé notre séjour. Très accueillants et sympathiques, ils nous ont rendu des services (autostop), expliqué leur métier (sculpteur), ou encore invité à partager leur repas en revenant de la pêche. Les chiens locaux eux aussi sont très affectueux et n’ont pas hésité pas à nous suivre toute la journée en ballade, même si les montées les fatiguaient visiblement !

L’identité culturelle Rapa Nui est enfin tout à fait frappante. Entre la culture polynésienne et l’influence chilienne, la culture Rapa Nui est à part. Comme dans beaucoup d’îles (cf. Nouvelle Calédonie), les locaux sont fiers de leur culture et souhaitent la protéger. Nous avons eu la chance d’assister à un spectacle de danse polynésienne qui nous a enchantés. En revanche, ils n’apprécient pas trop les intrusions du Chili. En ce moment par exemple, ils protestent contre la construction d’un « éco-hôtel » par le Chili ou encore contre l’augmentation par 6 du ticket d’entrée au Parc National décidée par le nouveau président en mai dernier.

De superbes impressions donc, qui nous auraient bien fait rester un peu plus longtemps sur l’île pour en comprendre encore plus les particularités. Mais qui sait… Nous y reviendrons peut-être un jour.