10 septembre

wat-benchamabophit-1 Nous avons tellement apprécié le Vietnam et le Cambodge qu’il ne nous reste plus que cinq jours en Thaïlande. On se dit que ce sera l’occasion de revenir en Asie du Sud-Est. Mais cinq jours sont suffisants pour parcourir la capitale et se faire une première idée du pays. En route !

Tous les routards que nous avons rencontrés nous ont parlé d’un Bangkok dépaysant, où le vacarme règne en maître. Et effectivement, de jour comme de nuit, ses quelque 10 millions d’habitants vivent à un rythme effréné. Mais la ville nous semble cependant moins décalée de nos repères européens qu’ont pu l’être pour nous Pékin, Hanoi ou encore Phnom Penh. Ici les voitures sont beaucoup plus nombreuses que les motos, les trottoirs accessibles (ou presque) aux piétons, la population plus aisée, les magasins moins bric-à-brac… On se sent presque au calme !

Ces quelques jours sont l’occasion de recharger un peu les batteries et de nous mettre en quête de petits objets bien utiles auxquels nous n’avions pas pensé en partant : brosse à chaussures (si vous saviez dans quel état elles se trouvent !), gants de crin, etc. C’est à « Carrefour » que nous nous rendons pour nos emplettes. J’espère que vous saurez saluer à sa juste valeur la bravoure d’Aurélien qui a su résister au saucisson, au pâté et au Saint Marcellin devant leurs prix. Un réel exploit !

Heureusement, l’exploration de la ville lui permet de vite oublier ses malheurs. Une simple balade au cœur de Bangkok offre de très belles découvertes : les temples (wat) tout d’abord sont nombreux à Bangkok. La ville en abrite 400. Nous partons à la recherche des temples de Marbre (Wat Benchamabophit), du spectaculaire Bouddha couché (Wat Pho), de Wat Ratchanadda, ou encore du très joli Wat Arun au bord de la rivière Chao Phraya.

L’exploration des différents quartiers de Bangkok permet de découvrir de belles villas comme la Maison de Jim Thompson (architecte et homme d’affaires américain qui a relancé l’industrie de la soie thaïlandaise dans les années 1950/1960), des parcs agréables comme le Parc Lumpini où nous assistons à un cours collectif de gym en plein air, ou encore de nombreux marchés colorés (talat), de jours comme de nuit, grouillants d’activités et d’authenticité. Sortir d’un marché les mains vides relève presque de l’exploit !… que nous n’aurons cette fois pas accompli : un maillot de bain, une robe, une chemise et une paire de chaussures. A 15€ le tout, nous nous dédouanons rapidement du coup de folie.

Une visite de Bangkok ne saurait être complète sans une promenade au fil de l’eau. La ville porte fièrement le surnom de « Venise de l’Orient ». On se laisse donc guider le long de la rivière Chao Phraya et dans les khlongs (canaux), où nous découvrons les maisons sur pilotis très joliment fleuries. L’ambiance est bien différente de celle du delta du Mékong. Ici les maisons sont bien plus coquètes. La vie ne se passe plus sur le fleuve depuis longtemps. Les seuls bateaux que nous croisons sont ceux des touristes ou ceux du soit disant « marché flottant », en fait trois barques destinées à vendre des souvenirs aux touristes.

Enfin, Aurélien a testé pour vous… le barbier de Bangkok ! Pour 2,75€, notre baroudeur a retrouvé son visage angélique. Coupe de cheveux, rasage de près à la lame, massage des épaules… A ce prix-là, que demander de mieux !

Aujourd’hui direction l’aéroport pour gagner demain la Nouvelle Calédonie. On ressent la fin de l’Asie du Sud-Est comme la fin d’une première étape. Un peu de nostalgie… Mais nous reviendrons, au moins pour creuser un peu plus les mystères thaïlandais !